lundi 27 août 2012

Tale as old as time


Le 25 août, c'était l'anniversaire de mon amie Cha, qui a eu la gentillesse de m'héberger à Dublin il y a quelques mois de cela, pour une visite rapide. Filez lire son blog ! En plus d'être une musicienne, harpiste et chanteuse de premier ordre, c'est une cuisinière hors pair et elle aime à partager ses trucs et astuces !

Elle m'avait demandé, si, à l'occasion, je pouvais lui illustrer avec mes petites patounes, une scène de la Belle et la Bête, version disneyienne. L'occasion s'est présentée. Et comme cela reste l'un  de mes Disney préférés (si ce n'est LE Disney qui a ma préférence), je me suis exécutée avec plaisir.

Je pensais que je serais à l'aise avec le design des personnages, après les avoir vu et revu et re-revu. Je sais même à peu près crobardé la Bête sur demande, fan du personnage et du trait de nerveux de Glen Keane, oblige. Moins bien hein ! Entendons-nous bien ! Mais disons que je pensais pouvoir, à peu près, m'en sortir.

 Cependant, j'en ai sérieusement bavé ! 
Notamment pour la posture de la Bête. Vu que son anatomie est un agglomérat de plein d'autres bestioles, elle est vraiment tordue en tous sens, et pas simple du tout à choper. 

Du coup, référence ! 
Y a rien de mieux.



J'arrête mon bla-bla ici, et je vous montre les étapes ! Une fois encore, c'est tout au feutre...

Enjoy !

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Voici le crayonné finalisé. Après de nombreux gommages , notamment pour la tête de la Bête. Mais le profil de Belle m'a aussi donné du fil à retordre !


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Encrage


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Le fond. Tout d'abord, je commence par le ciel. Avec deux couches de bleus pour uniformiser au maximum. Et pour le dallage au sol, vous voyez une seule couche de feutre violet. Voyez comme c'est cra-cra ? C'est LE point faible de mes feutres. Quand il y a une grande surface à colorer, ça laisse forcément des marques. D'où la double couche quasi obligatoire.

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J'ai fais une deuxième couche de violet et ai souligné les ombrages les plus sombres avec un autre feutre violet, plus foncé.

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Voici Belle, mise en couleur. Là aussi pas mal de couches de couleur sur sa robe. Du jaune pétant au départ, avec des zones blanches du papier, laissées exprès, puis deux couches de jaune/ocre et un poil de marron pour souligner les frous-frous. En gros, beaucoup de marron et d'ocre foncé pour une robe jaune ! Haha. La magie de la couleur...Et encore j'vous dis même pas quand il faut ombrer un truc censé être "blanc". C'est de la grosse rigolade...
  

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Voici la mise en couleur, uniquement au feutre, totalement finie.


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Et voici la version finale, ultime, avec quelques traces de feutre blanc gel, pour souligner certains détails et certains contrastes...en plus de faire briller les étoiles !

Bon c'est assez rare pour que je le souligne mais j'étais plutôt fière de moi, sur ce coup-là. 

J'y ai passé un paquet d'heures et j'en étais contente.
 Je dois même avouer avoir eu un petit pincement au cœur en le glissant dans l'enveloppe...mais je suis sûre qu'il a trouvé une place bien au chaud chez Cha !

Alors joyeux anniv' Cha ! J'espère qu'il te plait ! ^^

Et à très vite pour de nouvelles aventures, mes loupiots. 



Et ouais...
La VRAIE version de 1992 doublée par Lucie Dolène pour la voix de Madame Samovar. Irremplaçable. 
Kiffez-bien !





"Histoire éternelle, qu'on ne croit jamais. De deux inconnus qu'un geste imprévu, rapproche à jamais.
 Et soudain se pose, sur leurs cœurs en fête,
Un papillon rose, un rien pas grand chose, une fleur offerte..."



samedi 25 août 2012

L'homme chauve-souris

En ce moment, j'ai une mini période Batman. 

Je me suis ENFIN regardé Batman begins, dans l'optique d'aller voir le 3ème opus de la trilogie de Christopher Nolan au ciné, et je me suis re-maté les deux premiers épisodes de la série animée, qui a marqué au fer rouge mes souvenirs de petite fille. Que de souvenirs !
L'animation a un peu vieillie, mais ça reste très bon. Une ambiance "film noir" très réussie et un doublage français plus qu'honorable. C'est suffisamment rare pour être souligné.

Cette série était très anxiogène pour la gamine que j'étais alors mais j'aimais beaucoup regarder. J'ai même dû en pincer pour Bruce Wayne, j'crois bien.

 J'ai été traumatisée par l'épisode avec l'homme de glaise ! Brrrr...Et le Joker me faisait bien trop peur. Je ne l'ai jamais franchement aimé et lui ai toujours préféré des méchantes plus féminines. Moins ridicules et plus dangereuses, aussi.

Mais, dans Batman, il y a de supers superméchants. Et plein de personnages troubles, entre deux eaux. Des personnages crédibles, et tangibles. J'aime beaucoup ça.
Et puis, il y a Alfred. 

Le générique de cette série était topissime.  Je viens seulement d'apprendre que la musique avait été composée par Danny Elfman, à qui l'ont doit déjà de nombreuses bandes originales de films de Tim Burton (dont les musiques tourneboulantes d'Edward aux mains d'argent, les balades mélancoliques de Jack Skellington dans l'Etrange Noël de Mr Jack, ou encore celles lugubrement enjouées des Noces funèbres, entre autres...) ou de très bons génériques TV, comme celui de Desperate housewives. 

Cela ne m'étonne guère, tellement c'est bon !
Rien que pour le plaisir, je vous le remets. 
Paf.



J'avais envie de m'entrainer à faire des dessins en niveau de gris ces derniers temps...Alors, pouf, j'ai frotté mes crayons à quelques méchantes et (anti) héroïnes de l'univers de DC comics. 

Voici donc Poison Ivy, Catwoman et Zatanna, pour vos beaux yeux !
Des nanas qui en ont.

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Poison Ivy est rousse, venimeuse, psychopathe, sexy, dangereuse et aime les planplantes. Comment ne pas l'aimer ?

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Selina Kyle, ou la parfaite illustration du personnage entre deux eaux.


Oui, ma Catwoman est clairement inspirée de celle d'Adam Hughes. Je l'aime trop pour ne pas être influencée par lui.
 Si vous ne le connaissez pas, lui et son travail, ouvre SUR-LE-CHAMP, un onglet pour aller voir !



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Là aussi, je dois la redécouverte de Zatanna à Adam Hughes, car dans la série je ne me souvenais ABSOLUMENT pas de l'avoir croisée...Et pourtant...quelle classe !

Je crois que j'ai un gros crush sur Zatanna. Une magicienne dans l'univers de Batman, c'est quand même pas courant. Et puis elle porte le chapeau haut-de-forme comme personne ! Je l'aime donc.


Ah et puis, tiens, je vais vous remettre le Batman que j'avais fait vite fait pour Mathilde, aux Elfics. C'est dans le ton !
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Reste à me visionner (enfin) les version de Burton, et je devrais être au point niveau chiroptères !


A suivre, donc...

mercredi 22 août 2012

Expecto patronum

Cela faisait déjà quelques temps que je ne m'étais pas attaquée à une grande illu, avec décor et tutti quanti. 
Profitant de mon temps libre, je me suis dit que ça serait pas mal de le mettre à profit pour avancer le boulot pour le futur recueil de Colin, pour OP. Le but étant, là encore, de recréer des clichés pris par Colin Crivey (photographe amateur compulsif) au cours de ses années à Poudlard. Je me suis réserve un bon ptit paquet d'illus alors il fallait avancer un peu tout ça...
Pour commencer, rien de tel qu'un peu d'animalier, alors j'ai commencé avec le premier de la liste: Cho Chang et son patronus cygne.

Pour tout dire, j'ai pas mal galéré.
 Cho est un personnage assez mal intégré dans mon crâne et du coup, pour la dessiner, c'pas toujours fluide. Mais surtout, c'est la mise en couleur qui était ardue ici, parce qu'il fallait simuler l'effet transparent du sort, en forme d'animal. Le tout au feutre.
 Bé oui, sinon ce n'est pas drôle. 

Du coup, je me suis fait quelques sueurs froides !

Voici donc, un nouveau descriptif étape par étape, rien que pour vos beaux yeux !

Et hop !

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Le crayonné, tout d'abord. Notez ma superbe perspective. Ahem

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Encrage. Je ne sais pas comment, mais j'ai loupé la bouche de Cho. Je la trouve trop pulpeuse, alors que, concrètement, je n'ai fais que repasser le crayonné...Mystère.

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On commence par le fond. Une couche de gris clair sur l'arcade, puis du gris plus foncé sur les bords extérieurs, pour indiquer la direction de la lumière.

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On continue par le parquet. J'ai beau colorer aussi vite que je peux, et avec un ÉNORME feutre, à pointe large, difficile d'éviter les traces. Pour diminuer ce genre de désagrément, je fais double boulot, et je vais repasser avec une seconde couche de feutre. Point positif: ça uniformise. Point négatif: ça fonce forcément la couleur de départ.

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Le travail sur la patronus et la transparence commence. J'ai laissé exprès les rainures du plancher apparaitre à travers le piaf. et je pose du bleu clair pour souligner le volume et les ombres...

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LE moment où je me suis rongée les ongles. Le but, pour essayer de retranscrire l'effet transparent était de colorier le "derrière" du patronus de la même couleur que le reste, mais en plus clair. Du gris clair, plus clair que sur le mur d'origine. Du marron plus clair que le plancher,  du vert plus clair pour le sapin, etc...J'ai aussi repassé les rainures du plancher sur le patronus.

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J'ai rajouté du gris sur les volutes du patronus, là aussi, pour accentuer les volumes. Et mis en couleur le corbeau empaillé et les bouquins posés au fond.
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Un petit zoom sur la bête. et début de la mise en couleur de la peau de Cho.


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Mise en couleur de Cho. Oui, on voit des cheveux passer par transparence derrière le cygne...Il fallait donc mettre du gris foncé, plus clair que le noir de ses cheveux.

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Couleur finie ! J'ai rajouté les ombres sur le plancher

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Et hop ! Rajoutage de plein de feutre blanc partout ! Par petites touches sur Cho et un peu plus sur le patronus, pour le faire "briller". Idéalement, j'aurais dû laisser le blanc du papier d'origine mais j'ai mal dosé...


Et hop. Voilà la bête terminée ! ^^


mardi 21 août 2012

Dites "cheese"

J'ai eu une commande ! UNE commande ! 
YOUHOU !
Que je dois à la charmante Gâ-L, qui en plus d'être chouette, dessine comme une déesse. Tous médias, tous formats, tous supports, tous styles, tous fandoms confondus! Elle est au taquet et sait tout dessiner ! Du hulk au microcèbe en passant pas du choupi-kawaï, du sensouel, du Seigneur des anneaux, de l'illustration bloguesque mode, de la BD ou de la nature morte. De l'aquarelle, du crayon de couleur, de la sauce soja (si, si !), du digital...
Une dingue, j'vous dis ! 

Filez lui dire qu'elle le vaut bien sur ses différentes plateformes virtuelles: son blog avec un corbard par jour (en plus, elle est productive !), le site usagi kira où elle mitonne du lapin, son portfolio, son site érotico-mignon, son deviantart et son facebook !
Faites vos jeux !

Bref, j'avais la pression !
La commande était la suivante: un fromager (pas l'arbre hein ! Un môssieur qui vend du fromage), avec un plateau de fromage bien garni. L'ensemble (le môssieur ET la marchandise) devant être alléchants, le but étant de jouer sur le thème "pin up" mec et cheese ! Le tout sur du papier à fond coloré.

J'ai trouvé ça rudement chouette comme idée.

La feuille faisant plus d'un A4, j'ai fais des scans un peu foireux où je coupais en deux fois, donc la qualité de ce "step by step" risque d'être médiocre.  Mais bon, j'voulais vous montrer quand même !
Alors, hop, en piste !


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Le premier crayonné, pour donner une première idée à Gâ-L

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Un petit zoom sur le minois du môssieur.

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Encrage. Avec modification du chapeau, et surtout, détails sur les fromages.

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Mise en couleur de la peau et du blanc (je commence toujours par le blanc quand je travaille avec les crayons de couleur sur fond coloré)

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Finition du ptit gars

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Et résultat finaaaaaaal ! Avec rajout de la moustache ^^

Et une petite photo, en prime, pour montrer le rendu. En vrai, les couleurs sont plus vives que sur le scan, comme toujours !
Disons que la vérité est entre la photo et le scan ! ;)

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Et voilà le travail !
Maintenant, reste plus qu'à déguster.

Enjoy.

samedi 18 août 2012

Diamonds are a girl's bests friends

Voici venu le temps d'un nouvel article musique, amis lecteurs !

TADAAAAAAAAAAAAAAA

Laissez-moi vous présenter Marina and the Diamonds !

 
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Marina and the Diamonds, contrairement à Florence + the Machine, se la joue solo.

Issue du joyeux mélange entre une maman du Pays de Galles et un papa grec, Marina Lambrini Diamandis (et oui, ça veut dire "diamants" en grec. Je trouve ça assez classe pour que ce soit souligné), jeune damoiselle anglaise d'à peine 26 ans, s'est créée une atmosphère et une patte musicale bien à elle.

Elle a commencé à creuser son trou en 2008 Outre-Manche et a remporté un vif succès à l'international dès 2010. Une fois de plus, il était temps que je m'y mette.

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Je l'ai découverte grâce à la chanson "Oh no !" qui était sur une liste de chansons que ma pote Jeanne avait mis en fond sonore pendant que nous corbardions d'arrache-pied. D'abord, interloquée, puis curieuse, face à la tonalité originale de la chanson et du timbre de voix de Marina, je me suis mis à l'écouter en boucle, compulsivement. Puis, j'ai reproduis le même schéma avec chacune de ses chansons .

 Finalement, je ne peux plus le nier. J'ai sombré et je peux le clamer haut et fort maintenant: Je kiffe Marina and the Diamonds.


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Elle a deux albums à son actif, à l'heure actuelle.
 Le premier, "Family Jewels" dont je suis folle amoureuse, et le second, "Electra heart", qui a une tonalité très différente. Moins convaincue par le second, mais il y a quelques chouettes pistes, tout de même. C'est juste que l'ambiance a changé, y est moins intimiste, moins personnelle aussi je pense, et sa jolie voix est moins mise en avant, au profit de sons électros plus à la mode et un poil trop envahissants à mon goût.

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La musique de Marina a vraiment un petit quelque chose à part.
Pour le premier album, que je connais le mieux, la sonorité générale est plutôt "pop".
 C'est rythmé, enjoué. Frais.
Mais les arrangements, certaines tonalités me font penser à de la musique plus intimiste, plus "artiste indépendant". Je pense notamment à "Mowgli's road" ou "Hermit the frog". Mais elle passe aussi par des chansons plus "orchestrales", avec des envolées lyriques comme on peut en trouver chez Florence et qui donnent envie de s'époumoner avec elle ("Numb", "I'm not a robot", "guilty"),  d'autres plus douces, presque des ballades ("obsessions"), ou des chansons, beaucoup plus "pops", qui ressemblent plus à ce que l'on peut écouter dans les chart's, comme "Hollywood" ou "Oh no", ou encore "Girls" ou "Are you Satisfied ?".

Des ambiances différentes donc, mais qui savent se compléter.
Un album varié et expérimental, comme elle le définit elle-même.

Qui plus est, elle a vraiment une voix bien à elle. Une voix pas banale. Pleine de trémolos, capable de monter très haut dans les aiguës, et flirter avec des variations graves et profondes. J'aime beaucoup sa voix. Et son lovely accent ! Écoutez une de ses interviews, vous verrez. Rien que de l'écouter parler,  ça dépayse ! ;) Tenez, celle-ci avec Nagui, par exemple !


La grande force de Marina, aussi et surtout, à mon sens, ce sont ses textes. Pour " The family jewels", c'est elle qui a écrit les paroles et composé la musique.
 
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  Les thèmes qui reviennent le plus souvent  dans ses textes sont sur les doutes, les choix, et surtout la volonté farouche de trouver son chemin, suivre ses envies et ses aspirations contre vents et marées.  Être à la hauteur de ses ambitions. "Don't do love, don't do friends, I'm only after success. " ou "I know exactly what I want and who I wanna be". Je sais exactement ce que je veux et qui je veux être. 
  Tout un programme, ah ouais ?   
 
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En plus de dénoncer certaines dérives (du rêve américain dans "Hollywood" ou de la chasse aux calories dans "Girls"), elle ne mâche pas ses mots et le fait même avec un certain humour ("No, actually, my name's Marina" dans la chanson Hollywood quand elle dit que tout le monde comparait son apparence physique à Shakira ou Catherine Zeta Jones, une fois arrivée aux States).     



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 Ses clips sont aussi plutôt originaux et travaillés.
 Avec, là aussi des ambiances très différentes.  
Par certains aspects, certains d'entre eux me rappellent les clips de Gotye. On retrouve du body-painting pour "I'm not a Robot" et de l'animation/distorsion du corps pour "Mowgli's road". Un clip retro et coloré pour "Oh no !", un autre, beaucoup plus intimiste pour "Obsessions" et un, plus policé pour "Hollywood", marché international oblige, même si la critique du rêve américain y est plutôt évidente.


  Voici quelques images de mes clips préférés. Parce qu'en plus, la bougresse n'est pas désagréable à regarder. Nan, mais j'vous jure hein !

 En premier, "I'm not a robot"
 
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Hollywood 



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Puis, "Mowgli's road" et ses jambes et bras accordéons !
  
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Et enfin, le clip retro pep's et coloré de "Oh no !"
 
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Pour ce premier album j'ai un gros faible pour "Guilty", "Numb", "Mowgli's road", "Are you satisfied ?" et "Oh no". Mais bon, en vrai, je les aime toutes !

 Le mieux, maintenant, c'est d'écouter à votre tour !



















Et voici deux très chouettes version acoustiques de Hollywood et Mowgli's Road. 
J'aime beaucoup.






Mais, et son deuxième album alors ? Qu'en est-il ?

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Comme dit plus haut, l'ambiance, les thèmes et les sons y sont très différents. Même l'aspect de Marina change radicalement. pour ce disque là: Elle s'est teint les cheveux en blond, porte de longs faux-cils, une robe vintage, et s'est donc intégralement transformée en pin-up décolorée, starlette pas si naïve et vraiment désenchantée. C'est son personnage, comme Bowie a joué Ziggy avant elle. L'idée est de dénoncer, une fois encore, un certain mode de vie et les illusions d'une vie idéale.

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Les textes, en revanche, ne sont pas d'elle, et les sonorités sont beaucoup plus éléctros. C'est en cela que ça me plait moins, à moi. Et puis, elle fait moins d'expérimentations avec sa voix, ici. Ce qui donne quelque chose de plus lisse qu'une autre nana plus "lambda" qu'elle aurait pu faire.

Pour les thèmes abordés dans les textes,( là encore, c'est calculé ), mais exit l'épanouissement personnel et l'ambition dévorante. Il y est plus question d'amours déçus et de trahisons ordinaires. 
Classique mais intemporel.

Je n'ai pas écouté tout son album, encore. Mais je vais le faire. 
De ce que j'ai pu écouter sur youtube, j'ai, une fois encore, un gros faible pour les versions acoustiques que j'ai pu trouver. 
On y retrouve plus sa voix, et on est débarrassé des effets artificiels et "booms booms" de boîtes de nuit, qui me déplaisent.
J'aime "This is how to be a heartbreaker", "homewrecker", "starring role" et "lies". "primadonna girls" est entraînante aussi. Mais pareil, la version acoustique est à mon sens, bien meilleure que la version album.

  Le reste, il faut que j'écoute plus attentivement.

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Voici un petite sélection rapide, quand même !











Et celle-ci est l'une des favorites, tous titres confondus...Apparemment elle est en bonus sur la version deluxe de "Electra heart". Elle s'appelle " Buy the stars". 
Je suis fan.


Et voiiiilàààà !
 Mon tour d'horizon s'achève ici. A vous de vous faire votre avis !
Enjoy !

All my life I’ve been so lonely
All in the name of being holy
Still, you’d like to think you own me
You keep buyin’ stars
And you could buy up all of the stars,
But it wouldn’t change who you are
You’re still living life in the dark
It’s just who you are
It’s just who you are

You know only how to own me

You know only how to own me

You’re buying stars to shut out the light

We come alone and alone we die
And no matter how hard you try
I’ll always belong in the sky

And you could buy up all of the stars,

But it wouldn’t change who you are.
You’re still living life in the dark
It’s just who you are


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